L’entreprise peut avoir intérêt à proposer des salaires plus élevés q… En effet, dès 1957, ce sont les travaux d’Harvey Leibenstein qui lui ont donné naissance. La théorie du salaire d’efficience apparue dans les années 1980 conteste la vision néo-classique du salaire. Bien que l’on pourrait contredire chaque condition, c’est le manque de transparence qui a un effet redoutable et que nous allons étudier. Le taux de salaire réel correspond au salaire horaire nominal (c'est-à-dire le salaire effectivement versé au travailleur) corrigé des effets de l'inflation. En effet, il y des travailleurs dont la productivité est moindre et qui seraient prêt à travailler pour un salaire moindre. Elle a été jusqu’à présent principalement utilisée dans le domaine macroéconomique pour fournir une explication cohérente de la rigidité des salaires et du chômage involontaire. Le salaire d’efficience est une théorie moderne de l’équilibre des marchés du travail qui cherche à expliquer l’existence de chômage involontaire en prenant en compte les problèmes de gestion du personnel auxquels sont confrontées les entreprises qui emploient de la main-d’œuvre. C’est bien un chômage involontaire. 32. le chômage involontaire. Le salaire d'efficience désigne le salaire nécessaire pour inciter un travailleur à être aussi productif que possible. ( Déconnexion /  Se constitue donc un marché de mauvais travailleurs. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. C'est un chômage de pauvreté locale. Ces salaires plus élevés que le salaire d'équilibre réduisent les embauchent et créent du chômage. Elle montre que les entreprises payent de hauts salaires pour améliorer la productivité du travail ou pour stabiliser la main-d'œuvre, et refusent d'embaucher des travailleurs acceptant une rémunération inférieure au « salaire efficient ». En le payant bien, l’entrepreneur fait l’hypothèse que le salarié sera plus productif. La théorie du salaire d'efficience, développée par les "nouveaux keynésiens", s'inscrit dans un programme de recherche dont le but est d'expliquer le chômage "involontaire" dans le cadre de "l'équilibre général". À l’origine, l’imperfection du marché de l’emploi Une autre théorie, apparue à la fin des années 80, explique l’existence d’un chômage involontaire. Chômage Salaire d’efficience. La théorie du salaire d’efficience permet d’expliquer le chômage involontaire. Ces travaux constituent donc une tentative de synthèse des analyses néo-classique et keynésienne dans le domaine de l'emploi. Abonnez-vous pour suivre l'activité de notre journal ! R. Arena et D. Torre. Mise au point par J. Stiglitz et C. Shapiro, cette théorie considère que le niveau de salaire a une influence sur la productivité. Une personne sans emploi ne peut pas convaincre un employeur qu'il travaille à un salaire inférieur au salaire d'équilibre, car le propriétaire craint que des esquives surviennent après son embauche. Les salariés refusent de travailler plus, à un taux de salaire diminué qui ne permet pas d Les salaires d'efficience : vers une théorie (keynésienne) du chômage involontaire?. Le chômage est créé par le surplus d’offre par rapport à la demande, comme représenté sur le schéma. L'égalité entre salaire réel et productivité marginale se comprend comme « salaire élevé implique productivité élevée », alors que la lecture « standard » est inverse. Mise au point par J. Stiglitz et C. Shapiro, cette théorie considère que le niveau de salaire a une influence sur la productivité. ," Post-Print halshs-00459113, HAL. L'originalité des modèles de salaire d'efficience consiste à prendre en compte explicitement le niveau d'effort des travailleurs dans le processus de production. Quel lien entre SMIC et emploi ? La logique d'incitation par le salaire d'efficience connaît cependant des limites. La théorie du salaire d'efficience est avant tout une théorie du chômage involontaire. Lumni utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. 40 La théorie du salaire d’efficience repose sur l’idée d’une corrélation positive entre salaire et productivité. Merci d’avoir partage cet article Fiche concept : La notion de salaire d'efficience Place dans le programme Programme de terminale, enseignement obligatoire Regards croisés 2. Les coûts turnover (remplacement de la main d’œuvre) augmentent la difficulté de se débarrasser des travailleurs les moins productifs. Il est incité à l’effort parce qu’il se sait privilégié et qu’il veut conserver son emploi au sein de l’entreprise. Downloadable! le salaire minimum (SMIC en France) entraîne la rigidité des salaires à la baisse et implique un chômage involontaire. Cordialement. Pour l’analyse néo-classique, le niveau des salaires réels est fonction de la productivité marginale du salarié: l’employeur n’embauche un salarié que si celui-ci produit une valeur supérieure ou égale à sa rémunération. Il fournit une description technique des raisons pour lesquelles les salaires sont peu susceptibles de baisser et comment le chômage involontaire apparaît. Celui-ci dépend du salaire relatif dans l'entreprise et du taux de chômage : (1) e =e(Zè,u), 1 \ w Chomage involontaire Chômage involontaire et imperfections du marché. Le salaire d’efficience vise à expliquer les causes du chômage involontaire par le comportement des employeurs et leur gestion du personnel. Cela consiste à donner un salaire plus élevé que le salaire d’équilibre afin de stimuler la productivité jusqu’à ce qu’elle dépasse le salaire. Christian Longhi 1 Détails 1 GREDEG - Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion Mots clés: salaire d'efficience, chômage volontaire, chômage involontaire, équilibre général, "nouveaux keynésiens", théorie keynésienne, productivité marginale, économie d'échange, économie monétaire de production. Elle est développée par les économistes Assar Lindbeck (suédois) et Dennis Snower (américain). Le salaire d’efficience : une source de chômage structurel Cependant, si le salaire d’efficience présente l’avantage, pour l’employeur, de surmonter les effets pervers des asymétries d’information, il comporte aussi un inconvénient L’entreprise peut avoir intérêt à proposer des salaires plus élevés que ceux du marché. Les meilleurs n’ont ainsi aucun intérêt à travailler pour le salaire d’équilibre car ils auront un salaire de réserve plus élevé. Article très interressant et sur un sujet bien d’actualité! Mise au point par J. Stiglitz et C. Shapiro, cette théorie considère que le niveau de salaire a une influence sur la productivité. Keynes évoque un chômage involontaire dû à l ... Harvey Leibenstein a développé la théorie du salaire d’efficience. Il est reconnaissant envers son employeur, il veut lui montrer qu’il mérite ce salaire, son moral est dopé et il s’investit dans son travail. En effet, les employeurs sont victimes d’asymétrie d’information à propos de la productivité de leurs employés : Il est impossible ou extrêmement coûteux de surveiller continuellement ces derniers. Avec la théorie du salaire d’efficience, il peut alors y avoir un chômage involontaire. Keynes et les nouveaux keynésiens, PUF, 1992. halshs-00459113 Handle: RePEc:hal:journl:halshs-00459113 Pour être considéré en tant que chômeur, il faut : Bienvenue sur le site officiel Mister Prépa. Pour en savoir plus. Ces firmes incitent leurs employés à fournir un niveau d'effort adéquat via un salaire d'efficience du type Shapiro et Stiglitz [1984]. LES LIMITES DE LA THEORIE DU SALAIRE D'EFFICIENCE La théorie du salaire d'efficience, développée par les nouveaux keynésiens, s'inscrit dans un programme de recherche dont le but est d'expliquer le chômage involontaire dans le cadre de l'équilibre général. Pour exercer vos droits, contactez-nous. La théorie du salaire d’efficience permet d’expliquer le chômage involontaire. Le salaire d’efficience correspond alors au salaire optimal qui offre la meilleure combinaison entre le coût du travail et sa productivité : ce salaire d’efficience peut s’écarter du salaire d’équilibre et générer un chômage involontaire sur le marché du travail. Chômage involontaire et imperfections du marché. Il permet de mesurer le pouvoir d'achat d'une heure de travail pour le salarié. L’employeur souhaite également que le salarié se sente bien dans l’entreprise. Comme il est dans l’intérêt des entreprises de payer les salariés un peu plus pour être sûr de leur productivité, les entreprises embauchent un peu moins, même si les chômeurs proposent un niveau de salaire inférieur. Mais, dans ces situations, il s'agit d'un chômage involontaire puisque les salaires trop élevés ne résultent pas d'une volonté des salariés : ils résultent des stratégies des … Pour se débarrasser de l’aléa moral, l’employeur peut appliquer la stratégie du salaire d’efficience. Mise au point par J. Stiglitz et C. Shapiro, cette théorie considère que le niveau de salaire a une influence sur la productivité. Salaire d'efficience et chômage Les modèles de salaire d'efficience reposent sur l'idée qu'il est de l'intérêt de l'entreprise d'offrir un salaire supérieur au salaire d'équilibre du marché. La crise de 1929 et la remise en cause de la théorie néoclassique par Keynes, Nollywood, la puissance du cinéma nigérian, « Les Fleurs du mal », les principaux thèmes. Un salaire d'efficience optimale est atteint lorsque le coût marginal d'une augmentation de salaire est égal au bénéfice marginal d'une amélioration de la productivité pour un employeur. 6 De nombreuses théories développées dans la seconde moitié du xxe siècle prévoient pourtant l'existence d'un chômage proprement involontaire, lié notamment aux imperfections sur le marché du travail (asymétrie d'information, concurrence imparfaite, etc.) Changer ). Le salaire d’efficience vise à expliquer les causes du chômage involontaire par le comportement des employeurs et leur gestion du personnel. Le chômage involontaire survient lorsque les individus souhaitent travailler au taux de salaire courant offert sur le marché, mais ne trouvent pas d’emploi. Il en découle une situation d’aléa moral car l’employé, se sachant non-observé diminue sa productivité et ses efforts. Le salaire d’efficience vise à expliquer les causes du chômage involontaire par le comportement des employeurs et leur gestion du personnel. L’existence du chômage involontaire, deux théories prolongeant l’analyse keynésienne, Découvrez chaque semaine, les nouveautés éducatives pour apprendre autrement : vidéos explicatives, méthodologie et quiz en ligne. Ce chômage de frottement est local et conjoncturel. En économie du travail , la théorie Shapiro – Stiglitz des salaires d'efficience (ou modèle de salaire d'efficience Shapiro – Stiglitz ) est une théorie économique des salaires et du chômage en équilibre sur le marché du travail . Leurs travaux sur le salaire d’efficience sont donc censés démontrer cette affirmation. Celui-ci dépend du salaire relatif dans l'entreprise et du taux de chômage : (1) e =e (Zè,u), Principes théoriques a. L'équilibre de sous-emploi chez Keynes John Maynard Ke Le chômage involontaire survient lorsque les individus souhaitent travailler au taux de salaire courant offert sur le marché, mais ne trouvent pas d’emploi. Chomage involontaire. La notion de chômage involontaire a longtemps occupé dans la théorie économique un rôle central. Ces Travail, emploi, chômage 2.1 Comment s'articulent marché du travail et gestion de l'emploi Les limites de l'approche en termes de salaire d'efficience La théorie du salaire d'efficience vise à expliquer le chômage « involontaire » dans le cadre de « l'équilibre général » en faisant une tentative de synthèse des analyses néo Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Salaire d'efficience et concurrence monopolistique sur le marché des produits L'originalité des modèles de salaire d'efficience consiste à prendre en compte explicitement le niveau d'effort des travailleurs dans le processus de production. La théorie du salaire d’efficience. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Dans leur théorie dite du « salaire d’efficience », Carl Shapiro et Joseph Stiglitz analysent ainsi l’effet de l’asymétrie d’information entre employeur et salariés sur les salaires et le niveau de chômage. Salaire d'efficience et concurrence monopolistique sur le marché des produits. Or, l’employeur n’embauche que lorsque la productivité marginale du travailleur est supérieure à son salaire, c’est à dire qu’il lui rapporte plus qu’il ne lui coûte. Efficiency wage theory, evolved by the "new keynesians", is part of a … Downloadable! http://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/upload/docs/image/jpeg/2014-05/marche-travail.jpg. Comme il est dans l’intérêt des entreprises de payer les salariés un peu plus pour être sûr de leur productivité, les entreprises embauchent un peu moins, même si les chômeurs proposent un niveau de salaire inférieur. Appliquer le salaire d’efficience a pour conséquence de faire passer l’économie d’une situation de plein-emploi lorsqu’elle est respecte le salaire d’équilibre (L2 ; WT2) à une situation de sous-emploi quand il est réalisé (L3 ; WT1). L’efficience du salarié est fonction du salaire. La théorie du salaire d'efficience, développée par les "nouveaux keynésiens", s'inscrit dans un programme de recherche dont le but est d'expliquer le chômage "involontaire" dans le cadre de "l'équilibre général". Le salaire d'efficience, en économie du travail, est une théorie expliquant la fixation d'un niveau de salaire supérieur à ce qu'expliquerait la seule loi de l'offre et la demande sur un marché du travail en concurrence pure et parfaite, expliquant ainsi une partie du chômage.L'idée de salaire d'efficience avance que la productivité d'un travailleur dépend du salaire qui lui est versé. Le salaire d'efficience désigne le salaire nécessaire pour inciter un travailleur à être aussi productif que possible. Un salaire supérieur au prix d’équilibre peut inciter le salarié à rester dans l’entreprise où il est embauché, plutôt que de chercher un autre emploi. Pour les keynésiens, le chômage ne peut pas être volontaire comme chez les libéraux et l’État doit intervenir pour réguler l’économie. Chômage volontaire et chômage involontaire publicité J.M. Un autre but du salaire d’efficience est d’attirer les meilleurs éléments de la population active (ceux qui ont un salaire de réserve plus élevé que celui d’équilibre). 32. le chômage involontaire. L'égalité entre salaire réel et productivité marginale se comprend comme « salaire … Dans la première partie de ce document nous présentons un premier modèle où le loisir est introduit dans la décision de consommation. Comment peut-on faire baissier le niveau du chômage volontaire? Ce mécanisme s’explique par le comportement rationnel de l’employé : Le salaire d’efficience apparaît donc comme la meilleure combinaison possible entre coût du travail et productivité. Christian Longhi. La théorie du salaire d’efficience vise à expliquer le chômage « involontaire » dans le cadre de « l’équilibre général » en faisant une tentative de synthèse des analyses néo-classique et keynésienne dans le domaine de l’emploi. ( Déconnexion /  Dans ce cadre, tout travailleur non employé manifeste une aversion au travail que le niveau de salaire en vigueur sur le marché ne parvient pas à compenser : il sagit dun chômage volontaire. Le salaire d'efficience et ses limites. Plus le salaire d’embauche est élevé par rapport au salaire d’équilibre (celui qui, selon la théorie néoclassique, éliminerait tout chômage involontaire), plus le chômage (involontaire) est important, et plus le salarié licencié perdra en niveau de salaire : la difficulté de trouver un emploi et la perte de salaire se renforcent et augmentent le coût de la tricherie. 1Lapproche néoclassique traditionnelle du marché du travail fait de ce dernier le lieu de rencontre dune offre et dune demande dont les quantités sont égalisées par lémergence dun salaire déquilibre. Il explique aussi la rigidité des salaires et le chômage involontaire. Contrairement à la théorie néo-classique, le coût du travail n’est plus le seul déterminant de l’emploi. ( Déconnexion /  Le salaire d'efficience est une théorie moderne de l'équilibre des marchés du travail qui cherche à expliquer l'existence de chômage involontaire en prenant en compte les problèmes de gestion du personnel auxquels sont Premier groupe audiovisuel français, France Télévisions propose une offre complète de programmes afin que tous les publics trouvent matière à se cultiver, s’informer et se divertir. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. 26/12/2014 15/10/2015 / leochifflet / 1 commentaire. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. a Le salaire d’efficience La rigidité des salaires 1 est une source de chômage […]. La théorie du salaire d'efficience, développée par les "nouveaux keynésiens", s'inscrit dans un programme de recherche dont le but est d'expliquer le chômage "involontaire" dans le cadre de "l'équilibre général". Selon la théorie classique, un salaire d'efficience, plus élevé que le salaire d'équilibre, peut créer du chômage involontaire, de la même manière qu'un salaire minimum fixé par les institutions. Ces gens la se retrouvent alors au chômage alors qu’ils sont prêts à travailler. De cette manière, l’employeur achète également la paix sociale, c’est une forme de compromis. Le salaire d'efficience permet donc de réduire les asymétries d'information sur le marché du travail. Pour l’analyse néo-classique, le niveau des salaires réels est fonction de la productivité marginale du salarié : l’employeur n’embauche un salarié que si celui-ci produit une valeur supérieure ou égale à sa rémunération. Salaire d'efficience et chômage Les modèles de salaire d'efficience reposent sur l'idée qu'il est de l'intérêt de l'entreprise d'offrir un salaire supérieur au salaire d'équilibre du marché. Le salaire d'efficience est une théorie selon laquelle il est plus intéressant pour l'entreprise de fixer un salaire plus élevé que le salaire d'équilibre sur un marché du travail parfait parce qu'il augmente la productivité du travail.. En effet, on peut supposer que la productivité du travail dépend du salaire obtenu et réduit finalement les coûts de production de l'entreprise. Le chômage volontaire existe lorsque des individus ne trouvent pas d’emploi Connecte-toi pour accéder à ton espace ainsi qu’à tes contenus préférés ! Doc 2 p. 86 : Existe-t-il un lien entre salaire et chômage ? Les théories du chômage Mettons nous déjà d’accord sur la définition du chômage selon le Bureau International du Travail. 6 chaînes de télévision nationales, 24 antennes régionales, 9 antennes et... Oups, il faut renseigner une adresse email valide. Ces travaux constituent donc une tentative de synthèse des analyses néo-classique et keynésienne dans le domaine de l'emploi. ... le chômage involontaire servant à réduire le chiffre d'affaires. L’entreprise cherche ainsi à éviter la rotation des employés, qui lui coûte cher en termes de formation de la main d’œuvre. Si toutes les entreprises assurent le paiement d’un salaire d’efficience supérieur au salaire d’équilibre, un chômage durable apparait. Selon l’analyse néo-classique, le marché de l’emploi est un marché comme un autre qui subit la loi de l’offre et de la demande et qui par conséquent est soumis aux conditions de la concurrence pure et parfaite (Atomicité, Homogénéité, Transparence de l’information, Libre entrée et sortie et Parfaite mobilité des facteurs). Le salaire est égal au produit marginal du travail. Elle s’assure ainsi de la productivité et de l’investissement des salariés dans leur travail. Ces travaux constituent donc une tentative de synthèse des analyses néo-classique et keynésienne dans le domaine de l'emploi. KEYNES (1883-1946) Introduction : la révolution keynésienne Biographie : Il est né à Cambridge. Qu'est ce que le chômage volontaire? La théorie du salaire d'efficience, développée par les "nouveaux keynésiens", s'inscrit dans un programme de recherche dont le but est d'expliquer le chômage "involontaire" dans le cadre de "l'équilibre général". Le salaire d’efficience Stiglitz n’est pas celui que l’on considère comme à l’origine de la théorie du salaire d’efficience. La notion de trappe à inactivité. En conséquence, son chômage devient involontaire. La théorie du salaire d’efficience.En dehors de toute contrainte institutionnelle du type salaire minimum, la rigidité à la baisse des salaires réels dans une situation de chômage peut s’expliquer pour certains en regardant de façon plus ©académie Aix Marseille – SES   http://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/upload/docs/image/jpeg/2014-05/marche-travail.jpg. Le chômage volontaire existe lorsque des individus ne trouvent pas d’emploi L’aléa moral inverse l’équation et provoque une perte de rentabilité avec les conséquences qui en découlent. 1. Les nouveaux keynésiens considèrent néanmoins qu’il est possible de rendre compte du chômage involontaire tout en se situant dans le cadre d’analyse de l’équilibre général. De plus, si l’on admet l’hypothèse du salaire de réserve et de la rationalité des agents, on peut ajouter un problème de sélection adverse. Topics: Salaire d'efficience, chômage involontaire, Keynes, [SHS.ECO] Humanities and Social Sciences/Economies and finances Le salaire d’efficience permet d’attirer des travailleurs très productifs, qui n’auraient pas forcément été intéressés par le salaire d’équilibre en vigueur sur le marché. Le salaire d’efficience correspond alors au salaire optimal qui offre la meilleure combinaison entre le coût du travail et sa productivité : ce salaire d’efficience peut s’écarter du salaire d’équilibre et générer un chômage involontaire sur le marché du travail. (dans " Keynes et les nouveaux keynésiens ", études coordonnées par Richard Aréna et Dominique Torre, PUF, 1992) : Christian Longhi y détaille le modèle Shapiro-Stiglitz, une contribution qui a servi de base à notre article. Vous pouvez nous contacter à l’adresse gvon@outlook.fr, expliquer les causes du chômage involontaire. ... (Blanchard et Kiyotaki, 1987) ou un salaire d’efficience (Akerlof et Yellen, 1985). " Les salaires d' efficience : vers une théorie (keynésienne) du chômage involontaire ? " En dehors de toute contrainte institutionnelle du type salaire minimum, la rigidité à la baisse des salaires réels dans une situation de chômage peut s’expliquer pour certains en regardant de façon plus approfondie l’intérêt des entreprises. 6 De nombreuses théories développées dans la seconde moitié du xxe siècle prévoient pourtant l'existence d'un chômage proprement involontaire, lié notamment aux imperfections sur le marché du travail (asymétrie d'information, concurrence imparfaite, etc.) 33. les licenciements. Toutefois, ce raisonnement, qui isole le marché du travail et ses dynamiques du reste de léconomie, repose sur lhypothèse que les … Avec la théorie du salaire d’efficience, il peut alors y avoir un chômage involontaire. Le salaire d'efficience, en économie du travail, est une théorie expliquant la fixation d'un niveau de salaire supérieur à ce qu'expliquerait la seule loi de l'offre et la demande sur un marché du travail en concurrence pure et parfaite, expliquant ainsi une partie du chômage. d’équilibre, l’opposition entre chômage volontaire et chômage involontaire n’a pas de sens, que l’on définisse le chômage involontaire comme le faisait Keynes ou, … Le salaire d’efficience vise à expliquer les causes du chômage involontaire par le comportement des employeurs et leur gestion du personnel. Les théories du salaire d’efficience proposent une source potentielle de … Le salaire d’efficience Stiglitz n’est pas celui que l’on considère comme à l’origine de la théorie du salaire d’efficience. Avec la théorie du salaire d’efficience, il peut alors y avoir un chômage involontaire. Si le niveau d… Le salaire d'efficience (Shapiro et Stiglitz 1984) Situation d'aléa moral: les employeurs ne pouvant pas connaître parfaitement l'effort fourni par les salariés dans leur travail. Ils analysent le chômage comme la conséquence d’un rapport de force entre deux catégories de salariés. Elle montre que les entreprises payent de hauts salaires pour améliorer la productivité du travail ou pour stabiliser la main-d'œuvre, et refusent d'embaucher des travailleurs acceptant une rémunération inférieure au « salaire efficient ». Cela peut donc expliquer en partie le chômage structurel au sein de nos sociétés modernes. "Les salaires d'efficience : vers une théorie (keynésienne) du chômage involontaire? Les salaires d'efficience : vers une théorie (keynésienne) du chômage involontaire? La théorie du salaire d'efficience est avant tout une théorie du chômage involontaire. Si le salaire minimum est supérieur au salaire d’équilibre, alors les entreprises vont moins embaucher, et il existera du chômage involontaire sur le marché (pour un tel salaire, des employeurs auraient voulu travailler, mais les entreprises ne souhaitent pas les embaucher). L’efficience du salarié est fonction du salaire. En effet, il y des travailleurs dont la productivité est moindre et qui seraient prêt à travailler pour un salaire moindre. En outre, le chômage involontaire ne doit pas être expliqué par une rigidité à la baisse des salaires nominaux. Les limites de l’approche en termes de salaire d’efficience. Le chômage volontaire correspond au chômeurs ne souhaitant pas intégrer le marché du travail du fait d'un niveau de salaire trop faible proposé par les employeurs. La théorie du salaire d’efficience apparue dans les années 1980 conteste la vision néo-classique du salaire. Le salaire defficience vise à expliquer les causes du chômage involontaire par le comportement des employeurs et leur gestion du personnel. le niveau de salaire a une influence sur la productivité. • Salaire d’efficience et chômage involontaire; • Offre endogène du travail et chômage. 1La difficulté à expliquer les différences nationales de niveau de chômage peut conduire à sinterroger sur leffet dun instrument législatif particulièrement visible et manifestement différent selon les pays : le salaire minimum. Comme il est dans l’intérêt des entreprises de payer les salariés un peu plus pour être sûr de leur productivité, les entreprises embauchent un peu moins, même si les chômeurs proposent un niveau de salaire inférieur. La théorie du salaire d'efficience, développée par les "nouveaux keynésiens", s'inscrit dans un programme de recherche dont le but est d'expliquer le chômage "involontaire" dans le cadre de "l'équilibre général". En effet, dès 1957, ce sont les travaux d’Harvey Leibenstein qui lui ont donné naissance. Le chômage involontaire est le corollaire logique d’un niveau de demande effective inférieur au niveau de plein emploi. La théorie du salaire d'efficience suppose que les entreprises peuvent librement fixer le prix du travail, par exemple au-dessus du niveau du salaire d'équilibre sur le marché d… ( Déconnexion /  Le lien entre le salaire de réserve et le chômage volontaire. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook.